Le gouvernement estime qu'il existe des «raisons d'espérer» que «fin mars-début avril nous puissions lever le pass vaccinal», en raison de l'amélioration de la situation sanitaire, a déclaré ce 9 février le porte-parole Gabriel Attal.
«La baisse franche, nous y sommes», a-t-il dit à l'issue du Conseil des ministres, en allusion à la décrue des contaminations. «Il y a des raisons d'espérer qu'à cet horizon de temps la situation se sera suffisamment améliorée pour que nous soyons en mesure de lever ses ultimes mesures», a-t-il ajouté.
Le porte-parole du gouvernement reconnaît une «lassitude» des Français
Interrogé à l'issue du Conseil des ministres sur les appels lancés sur les réseaux sociaux à «rouler sur Paris» contre le pass vaccinal, Gabriel Attal a déclaré que le gouvernement était «lucide, parfaitement conscient, qu'il y a une lassitude vis-à-vis de cette épidémie et des mesures qui continuent à s'appliquer».
«Il y a plus que quelques centaines de milliers de personnes qui en ont marre de vivre avec ce virus et, en France comme partout dans le monde, des mouvements politiques, souvent radicaux, ont cherché à capitaliser sur cette lassitude», a-t-il ajouté.
Mais «la France est probablement l'un des pays d'Europe qui a pris le moins de mesures contraignantes qui entravent la liberté de ses concitoyens», selon le porte-parole. «Nous avons fait ce choix de limiter au maximum les mesures de restriction grâce notamment aux [...] pass sanitaire hier, au pass vaccinal aujourd'hui», a-t-il ajouté, en assurant que ces mesures seraient levées «dès lors que la situation s'améliore[ra].»
Des milliers d'opposants au pass vaccinal ont annoncé sur les réseaux sociaux vouloir «rouler sur Paris» dans le cadre d'une action citoyenne baptisée «convois de la liberté», inspirée par celle des routiers canadiens qui bloquent le centre d'Ottawa. Ils prévoient de rallier Paris le 11 février au soir et certains appellent ensuite à rejoindre Bruxelles pour une «convergence européenne» le lundi 14 février.