France

«Représentants de la pensée de gauche» : Eric Zemmour fustige France Inter en plein direct

Sur France Inter, Eric Zemmour a qualifié les journalistes de la radio publique de «représentants de la pensée de gauche» et affirmé que les Français n’avaient pas «à payer pour une radio orientée politiquement».

Invité de France Inter le 7 février, Eric Zemmour a mené une attaque frontale contre la radio publique, étrillant ses journalistes qualifiés «des représentants de la pensée de gauche». Il a également accusé le service public audiovisuel de ne plus remplir son rôle de «service authentiquement public» et expliqué que «les Français n’ont pas à payer pour une radio orientée politiquement».

Ce n'est pas la première fois qu'Eric Zemmour s'en prend à la radio publique. Lors d'un meeting électoral à Lille le 5 février, l'ancien polémiste avait déjà vertement critiqué l’audiovisuel public. «Nous payons tous ici cette redevance télé. Evidemment, nous serions tous d’accord pour financer un service public de qualité, mais la France et les Français n’ont pas besoin de médias de gauche qui les détestent», avait-il lancé. Et de poursuivre : «Ils [les Français] n’ont pas besoin de financer la propagande immigrationniste, woke et décoloniale de France Inter, qui n’hésite pas à insulter les Français qui ne pensent pas comme eux.» 

L'heure est au «retour des nations et des peuples»

Lors de l'entretien, le candidat de Reconquête a également abordé d'autres sujets tels que l'immigration et la sécurité, mais aussi le nucléaire.

Dans le but de renforcer la souveraineté énergétique française, Eric Zemmour propose la création de 14 nouveaux réacteurs nucléaires ainsi que le prolongement de la durée de vie des centrales existantes «jusqu’à 60 ans». L'ancien polémiste souhaite aussi mettre fin au déploiement de l'éolien, qualifié de «mauvaise énergie qui nous coûte des fortunes et qui n’est pas française».

A noter qu'au cours des débats, Eric Zemmour a lancé plusieurs piques au président de la République. Exposant sa vision du sens de l'histoire, le candidat de Reconquête est d'avis que l'heure est aujourd'hui au «retour des nations et des peuples» et que de ce fait, l'approche internationaliste d’Emmanuel Macron est «paradoxalement, surannée et ringarde».