C'est une scène peu commune qui s'est déroulée dans les rues de Bordeaux (Gironde) dans la soirée du 24 janvier. Comme l'a rapporté BFMTV, alors que des centaines de sympathisants n'avaient pu, faute de place, accéder au théâtre Femina où devait se dérouler le meeting de Jean-Luc Mélenchon, le candidat à la présidentielle LFI a décidé de commencer son meeting dans la rue. Il en a aussi profité pour dénoncer la «primaire populaire» de la gauche qui se déroulera du 27 au 30 janvier.
«On me dit : vous vous sentez seul ? Pas du tout ! Est-ce que je suis seul ce soir ?», a-t-il lancé à la porte de la salle de sa réunion politique. Et de poursuivre : «Le fait que vous vous disiez "on reste dehors quand-même groupés" montre la connivence politique qui existe entre nous. Vous avez parfaitement compris que nous sommes en train de faire une démonstration de force.»
On a été débordé par la dynamique
Interrogé par BFMTV, l'équipe de Jean-Luc Mélenchon s'est défendue de toute tentative de coup médiatique. Elle a également rejeté les allégations de la chaîne d'information selon lesquelles LFI aurait volontairement réservé une salle trop petite. «Elle [la salle] est réservée depuis le mois de décembre et on a été débordé par la dynamique. On ne va pas s’en plaindre et on va essayer de mieux s’adapter la prochaine fois», a rétorqué le parlementaire Bastien Lachaud, en charge de l'organisation des événements.
Le candidat à la présidentielle en a profité pour de nouveau fustiger la «primaire populaire» de la gauche, qu'il n'a eu de cesse de décrier ces dernières semaines. «A 70 jours du premier tour, il y a mieux à faire qu'une obscure primaire [...]. Ce sont d'obscures combines pour s'accorder ou faire sortir un lapin du chapeau», a-t-il déclaré, des propos repris par BFMTV.