France

Aymeric Caron soutient Jean-Luc Mélenchon et «envisage» une candidature aux législatives

Annonçant son ralliement à La France insoumise pour la prochaine présidentielle, l'essayiste antispéciste a critiqué «l'écologie d'ajustement» du candidat EELV Yannick Jadot. Son parti, REV, veut par ailleurs présenter des candidats aux législatives.

Un nouveau soutien pour Jean-Luc Mélenchon : l'essayiste Aymeric Caron a en effet déclaré rejoindre la campagne du candidat LFI à la présidentielle. «La candidature de Jean-Luc Mélenchon est la seule à être porteuse d'espoir», a ainsi expliqué dans le JDD ce 23 janvier le fondateur du parti Révolution écologique pour le vivant (REV), connu pour son militantisme antispéciste.

Aymeric Caron a choisi le camp du député insoumis plutôt que celui de l'écologiste Yannick Jadot car, selon lui, «EELV fait de l'écologie d'ajustement». «La ligne de Jadot consiste à ne pas être trop radical, à aller se faire applaudir devant le Medef en jurant ne pas être antilibéral. Cette écologie molle ne correspond pas à la nécessité du moment : moins produire, moins polluer», a-t-il avancé, jugeant par ailleurs que le parti écologiste manquait «d'audace sur les droits des animaux».

Semaine de 20 heures et fin de la consommation de viande

L'ancien chroniqueur sur France 2 pourrait en outre se présenter aux élections législatives en juin. «Je l'envisage. Chacun doit s'engager. On ne peut plus se cacher. Aujourd'hui, une délégation de la REV dont je fais partie entre dans le parlement de l'Union populaire, le parlement de campagne de Jean-Luc Mélenchon. Pour les législatives, nos candidats REV partiront sous la bannière de l'Union populaire», a-t-il expliqué.

En ce qui concerne le programme de La France insoumise, Aymeric Caron a ajouté auprès du JDD qu'il souhaitait à long terme aller plus loin encore sur certains sujets, comme la consommation de viande : «La REV prône en effet la fin de l'exploitation animale et donc, à terme, la fin de la consommation de la viande», a-t-il souligné, tançant au passage le candidat communiste Fabien Roussel, resté «ancré dans des vieux modèles idéologiques dépassés».

Enfin, sur la réduction du temps de travail, son parti a «un horizon à 20 heures par semaine, contre 32 heures dans le programme pour le quinquennat à venir» de Jean-Luc Mélenchon.