Le 21 janvier, le Conseil constitutionnel a validé le texte de loi instaurant le pass vaccinal, qui remplacera lundi prochain le pass sanitaire et soulève d'ores et déjà une vive opposition dans une partie de la société. A partir du 24 janvier, les personnes de plus de 16 ans devront justifier d'un statut vaccinal pour accéder aux activités de loisirs, restaurants et bars, foires ou transports publics interrégionaux. Un test négatif ne suffira plus, sauf pour accéder aux établissements et services de santé.
Pierre Gentillet, avocat au barreau de Paris, reproche au Conseil constitutionnel d'être une «institution politique» et considère le pass vaccinal comme une atteinte aux libertés (de disposer de son corps, d'aller et venir...) disproportionnée au regard de l'objectif visé (réduire les contaminations au Covid-19).
Egalement invité de RT France, Marcel Benezet, président de la branche des cafés, bars et brasseries du GNI-HCR (groupement national des indépendants hôtellerie et restauration), estime quant à lui que le passage du pass sanitaire au pass vaccinal «ne changera pas grand-chose» pour son secteur d'activité.