France

Montebourg annonce qu'il se retire de la course à la présidentielle

Dans une vidéo publiée sur Twitter, Arnaud Montebourg a annoncé se «retirer de la course présidentielle», après n'avoir pas su «unir dans un programme commun».

Arnaud Montebourg met fin à sa campagne présentielle. Le candidat de la «Remontada de la France» a annoncé qu'il ne briguerait pas la magistrature suprême dans une vidéo diffusée le 19 janvier sur Twitter. «Je n'ai pas réussi à unir, dans un programme commun, ma candidature à d'autres candidatures [...] Le moment est donc venu pour moi, en homme libre, absolument libre [...] de vous dire que j'ai pris la décision de me retirer de la course présidentielle», a-t-il fait valoir.

«J'ai engagé une franche discussion avec tous les candidats appartenant à ma famille politique mais aucun n'est décidé à surmonter nos désaccords. J'en ai tiré la conclusion que mes idées étaient certainement devenues étrangères à ma propre famille politique», a-t-il regretté.

«Je crois inutile et désespérant d'ajouter du désordre à la confusion d'un trop grand nombre de candidatures. Et en mon âme et conscience, je ne souhaite pas participer à la dévalorisation de la démocratie dont nous avons besoin pour construire le futur», a-t-il encore ajouté.

Il a remercié toutes les personnes qui l'avaient soutenu et précisé qu'il ne soutiendrait «aucun candidat» car les perspectives qu'il estimait avoir tracées «ne sont pas partagées».

Un appel aux autres candidats de gauche pas entendu

L'ancien ministre du Redressement productif avait encore balayé l'hypothèse d'un retrait le 20 décembre dernier. «Je ne suis pas dans une situation, où aujourd'hui, je déciderais de me retirer.», avait-il déclaré à Elizabeth Martichoux sur LCI. 

Plus tôt, le 8 décembre, il avait annoncé dans une «adresse au peuple de gauche», «être prêt à offrir sa candidature à un projet et à un candidat commun» si une discussion entre tous les candidats de gauche s'ouvre. La lettre de l'ancien ministre socialiste, publiée sur Twitter, était intervenue à deux heures d'une interview de la candidate socialiste Anne Hidalgo au JT de TF1, mais l'entourage d'Arnaud Montebourg a assuré à l'AFP que les deux n'avaient rien à voir.