S’il a assuré au micro de Radio J le 9 janvier que «les maires sont libres de leurs choix» et qu’«aucune consignée n’est donnée», Geoffroy Didier, directeur de la communication de Valérie Pécresse, a toutefois affirmé dans le même temps que tous ceux qui parraineraient Eric Zemmour «n’appartiendraient plus de fait aux Républicains». «Ils s’excluraient eux-mêmes des Républicains, de fait», a-t-il insisté.
«Il y a 40 000 élus locaux, celui qui n'arrive pas à disposer de 500 parrainages aura du mal à devenir président de la République et à rassembler les Français», a estimé l'eurodéputé. Il a néanmoins souhaité «à titre personnel qu'Eric Zemmour, que Marine Le Pen, et que Jean-Luc Mélenchon puissent disposer de leurs parrainages et être candidats puisqu'ils incarnent un courant de pensée».
A ce titre, Marine Le Pen et Eric Zemmour n’ont pour leur part, pas dissimulé leur difficulté à réunir les 500 parrainages nécessaires pour être officiellement candidat à l’élection présidentielle. Le candidat du parti Reconquête en a même appelé à l’Association des maires de France, qui lui a rétorqué que cette question n’était pas de son ressort. Il s’est par ailleurs montré favorable au retour de l’anonymat de ces signatures, partageant également l’idée que les élus locaux pourraient être soumis à diverses pressions «ou de l’image que cela donnera».
L'intervention de Geoffroy Didier survient alors le député et ancien numéro 2 de Les Républicains, Guillaume Peltier, a annoncé son ralliement à Eric Zemmour le 9 janvier en qualifiant ce dernier de véritable candidat «de la droite» et ne plus avoir «confiance» en Valérie Pécresse.