France

Rentrée scolaire : un syndicat enseignant dépose un préavis de grève

Le syndicat des professeurs, le Snes-FSU, a déposé un préavis de grève du 3 au 7 janvier afin de dénoncer le manque de mesures prises par le gouvernement pour préserver les établissements du secondaire contre la propagation du Covid-19.

Le principal syndicat des enseignants dans le secondaire, le Snes-FSU, a déposé un préavis de grève pour la semaine de la rentrée scolaire, du 3 au 7 janvier, afin de dénoncer les mesures «insuffisantes» de l’exécutif face à un regain de l'épidémie. 

Dans un communiqué publié sur son site le 28 décembre, le syndicat juge que «l’absence d’annonces gouvernementales pour les collèges et les lycées en pleine 5e vague, avec un variant qui circule rapidement, est irresponsable». S’il ne souhaite pas pour autant la fermeture des collèges et lycées, le Snes-FSU exige «des mesures de protection et de prévention pour protéger au mieux élèves et personnels».

Entre autres mesures que le syndicat réclame : l’équipement en masques chirurgicaux et FFP2 pour pallier le manque d’efficacité des masques en tissus distribués en début d’années. 

«Les chaînes de contamination doivent être cassées le plus rapidement possible, ce qui suppose une capacité à tester à la hauteur et des règles d’isolement claires. Des clarifications doivent être rapidement apportées en particulier sur les conditions de rentrée, la situation des personnels vulnérables, les moyens pour soulager des vies scolaires sous tension», plaide le syndicat.

Le syndicat réclame par ailleurs que les collèges et lycées soient équipés en capteur de CO2 en quantités et le report au mois de juin des «épreuves de spécialité du bac» prévues en mars.

Ce 2 janvier, dans un entretien au Parisien, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a fourni des détails concernant le nouveau protocole sanitaire qui s'appliquera à l'école dès la rentrée. Parmi les mesures : les écoliers considérés cas contacts devront effectuer trois tests en quatre jours avant une réintégration en classe. Ces tests doivent confirmer «qu’un élève qui a été négatif le premier jour ne soit pas devenu positif ultérieurement», a-t-il expliqué.