France

Des tests nécessaires pour revenir en classe après un cas positif ? Le cabinet de Blanquer temporise

«Pour revenir à l'école, il ne faudra pas seulement avoir présenté une fois un test, mais au moins deux à plusieurs jours d'intervalle», a avancé le ministre, avant que son cabinet précise qu'il ne s'agit que d'une «hypothèse de travail».

Le flou est encore complet autour du protocole sanitaire qui s'appliquera lors de la rentrée scolaire le 3 janvier 2022. «Pour revenir à l'école, il ne faudra pas seulement avoir présenté une fois un test, mais au moins deux à plusieurs jours d'intervalle», a annoncé ce 28 décembre dans la matinée Jean-Michel Blanquer sur France Inter. «Cet intervalle, nous sommes en train de le travailler, encore une fois, en dialogue avec les autorités scientifiques», a-il poursuivi.

Cependant la mesure n'est pour l'instant pas entérinée a fait savoir le cabinet du ministre auprès de la radio et de Franceinfo. Le ministère de l'Education nationale a ainsi précisé qu'il ne s'agissait que d'une «hypothèse de travail, qui est étudiée en lien avec les autorités de santé». En l'état actuel, «l'enfant qui aura un premier test négatif pourra revenir à l'école», a ajouté le cabinet de Jean-Michel Blanquer. 

Statu quo donc. Le protocole actuel, décidé fin novembre, ne prévoit plus la fermeture d'une classe dès le premier cas détecté. A l'école primaire, quand il y a un cas positif, les enfants ne reviennent à l'école qu'en présentant un test négatif. 

Concernant les examens à l'université, même flou relatif. Jean-Michel Blanquer a assuré que la question avait été débattue et tranchée «dans un sens de présence physique» des étudiants, sans jauge, «à sa connaissance». Il a précisé que sa collègue de l'Enseignement Supérieur Frédérique Vidal aurait l'occasion de s'exprimer sur ce point.