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Organisée le soir du réveillon du Nouvel An, une rave party illégale prend fin dans l'Yonne

Comme l'avaient prévu ses organisateurs, la rave party illégale organisée sur la commune de Saint-Florentin dans l'Yonne s'est terminée dans la matinée du 2 janvier. Les autorités affirment enquêter pour «établir les responsabilités».

La rave party illégale, qui rassemblait depuis le 31 décembre au soir 1 500 personnes sur un site industriel à Saint-Florentin, dans l'Yonne, a pris fin le 2 janvier dans la matinée avec le départ d'une majorité de participants, a indiqué la préfecture du département.

«Mille individus ont quitté les lieux. Environ 200 personnes sont sur le point de le faire», a-t-elle précisé dans un communiqué.

«Les investigations se poursuivent sous l’autorité du procureur de la République pour établir les responsabilités des organisateurs et caractériser les infractions relevées», a ajouté la préfecture, se félicitant de la fin de la manifestation «grâce à l'action déterminée des services de l’État et de ses partenaires».

Depuis le 1er janvier, une enquête est ouverte «pour organisation illicite d’un rassemblement festif à caractère musical» par le parquet d'Auxerre, selon la même source qui rappelait que «les événements de type rave party, free party, teknival» étaient interdits par arrêté dans l'Yonne.

La veille, en début de soirée, des fêtards avaient convergé vers le site industriel de Saint-Florentin après s’être retrouvés à Migennes, à moins d'une vingtaine de kilomètres des lieux. Près de 500 véhicules garés sur place avaient été dénombrés par les gendarmes, qui avaient déployé rapidement un «important dispositif» de sécurisation.

«Plus de 600 contrôles ont été menés par les forces de l’ordre», selon la préfecture de l'Yonne dimanche.

Des jeunes «vraiment bien élevés» selon le maire de Saint-Florentin

Venu à la rencontre des «teufeurs», le maire de Saint-Florentin Yves Delot a expliqué le 1er janvier sur Franceinfo que les participants lui avaient dit qu'ils seraient partis «ce dimanche midi [2 janvier]». La promesse semble donc avoir été tenue. «J'ai été heureux de voir qu'ils étaient très respectueux envers le maire de la commune. Ce sont des jeunes vraiment bien élevés», a estimé en outre l'édile qui a décrit des participants« heureux de se retrouver». 

Promesse a aussi été faite au maire que le lieu serait laissé «aussi propre qu'ils l'ont trouvé». 

Piloté par les pompiers, un poste médical avancé avait été ouvert dès le 1er janvier pour assurer un suivi sanitaire, en lien avec l'Agence régionale de santé et également soutenu sur place par l'aide de 30 bénévoles de la Croix-Rouge.