France

«Mensongers», «déconnexion» : les vœux d'Emmanuel Macron attaqués par une partie de l'opposition

L'allocution présidentielle du 31 décembre n'aura pas tardé à faire réagir l'opposition. A droite comme à gauche, ceux-ci ont fustigé les déclarations du président sur son bilan lors de cette année marquée par l'épidémie de Covid-19.

En clôture d'une nouvelle année marquée par le Covid-19, Emmanuel Macron a pris la parole ce 31 décembre afin de présenter ses vœux aux Français pour la nouvelle année. Le chef de l’Etat est revenu notamment sur son bilan à l’Elysée, la vaccination contre le Covid-19 et la présidence française de l’Union européenne. A quelques mois de l'élection présidentielle, l'opposition n'a pas tardé à réagir pour critiquer le discours du président de la République.

Marine Le Pen, vindicative, a répondu dans une série de cinq tweets dans lesquels elle contredit les différents points abordés par le chef de l'Etat. Selon la candidate du Rassemblement national, «Emmanuel Macron est si déconnecté des réalités qu'il ose prétendre que la France est plus forte après deux années d'échec de sa gestion sanitaire». Elle ajoute dans un autre tweet qu'il «semble être à la tête d'un pays sans insécurité galopante ni submersion migratoire.» Et d'attaquer ensuite la véracité des propos d'Emmanuel Macron : «Rien à attendre d'un Président qui ment droit dans les yeux des Français.»

Nicolas Dupont-Aignan, candidat pour le parti Debout la France, dénonce des «vœux mensongers et prétentieux d’Emmanuel Macron.» 

Pour Florian Philippot, président des Patriotes, opposant virulent à la politique sanitaire du gouvernement, les vœux du chef de l'Etat «confirme qu’il est un traître». Selon lui, «Macron est un agent de l’UE et payé par les labos».

A gauche, Mélenchon et Roussel critiquent aussi le discours présidentiel 

Jean-Luc Mélenchon a lui aussi réagi aux vœux du chef de l'Etat dans un tweet court mais très critique : «D'abord un président secouriste. Et ensuite le discours du répondeur automatique du siège de LREM. Mon vœu : que ce soit la dernière fois», a commenté le candidat de La France insoumise pour la présidentielle. 

Pour Fabien Roussel, candidat du PCF pour la présidentielle, Emmanuel Macron «n'est pas vacciné contre la déconnexion.» «Le Président des riches oublie les dégâts de la vie chère, des bas salaires et qu’un nombre record de nos concitoyens se serrent la ceinture pour la fin de son quinquennat», ajoute-t-il sur Twitter.