France

«Laisser circuler le virus» ou vacciner les enfants ? Bardella défend la liberté des parents

Sur RTL, Jordan Bardella a défendu la «liberté vaccinale» concernant la vaccination des 5-11 ans. Sans prendre position, il a affirmé que des médecins jugeaient préférable pour les enfants de se constituer une «immunité naturelle».

Ce 22 décembre sur RTL, en réponse à une question de Pascal Praud sur la position du Rassemblement national sur la question de la vaccination des 5-11 ans, Jordan Bardella, a défendu la «liberté vaccinale». «Je pense que c'est aux parents de déterminer si, oui ou non, ils souhaitent faire vacciner leurs enfants», a-t-il déclaré. 

«J'entends beaucoup de médecins dire "il vaut mieux laisser circuler le virus chez les enfants" [...] pour les laisser se constituer une immunité naturelle. [Celle-ci] serait plus forte et plus impactante que l'immunité conférée par les vaccins», a-t-il ajouté, sans pour autant prendre clairement position sur ce point. 

Depuis le 22 décembre, les enfants de cette classe d'âge peuvent recevoir leur première injection de vaccin contre le Covid-19.

Constatant que «les vaccins protègent des formes graves sans empêcher de transmettre ou de recevoir» le virus, il s'est dit «réticent à l'idée d'une vaccination tous les deux ou trois mois», tout en rappelant au passage qu'il n'était pas «antivax».

A ce titre, Jordan Bardella s'est interrogé sur la pertinence de cette stratégie, alors que la perspective d'une quatrième dose a déjà été évoquée par le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy. 

Une grande campagne de tests pour les fêtes pour que les Français passent les fêtes de manière sereine

Le dirigeant du RN a enfin invité le gouvernement, en citant des propos de Joe Biden, à «gérer cette crise avec raison et pas dans l'hystérie». Selon lui, la bonne approche, à la veille des fêtes de fin d'année, consisterait à organiser une «grande campagne de tests pour que les Français passent les fêtes de manière sereine». Sur le plus long terme, il appelé à «arrêter de fermer des lits à l'hôpital public».