France

Gérald Darmanin annonce avoir enclenché la procédure de fermeture de la mosquée de Beauvais

Le ministre de l'intérieur a déclaré avoir lancé la procédure de fermeture administrative de cette mosquée qui, selon lui, «combat les chrétiens, les homosexuels, les juifs». La préfecture de l'Oise évoque des prêches «faisant l'apologie du djihad».

Ce 14 décembre, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé avoir enclenché la procédure de fermeture administrative de la Grande mosquée de Beauvais, dans l'Oise. Cette fermeture peut aller jusqu'à six mois, en raison selon lui de la radicalité des prêches qui y sont donnés.

La mosquée de Beauvais, [...] combat les chrétiens, les homosexuels, les juifs

«Aujourd'hui nous avons enclenché la fermeture de la mosquée de Beauvais», dont le discours est «tout à fait inacceptable, qui combat les chrétiens, les homosexuels, les juifs», a déclaré le ministre de l'Intérieur sur CNews.

La préfecture évoque des prêches «incitant à la haine, à la violence [et] faisant l'apologie du djihad»

La préfecture de l'Oise a confirmé «envisager» de prendre une décision de fermeture de la Grande mosquée de Beauvais pouvant aller jusqu'à six mois sur la base de prêches «incitant à la haine, à la violence [et] faisant l'apologie du djihad». «Dans le cadre de la procédure contradictoire, un courrier a été transmis en fin de semaine dernière notifiant la décision envisagée, nous sommes actuellement dans le délai de 10 jours accordé pour toutes observations», a détaillé la préfecture à l'AFP.

Selon le ministère de l'Intérieur, 2 623 mosquées et salles de prières sont établies sur le territoire national et, parmi ces lieux de culte, 99 étaient soupçonnés de séparatisme. Tous auraient été «contrôlés au cours de ces derniers mois». «Pour 36 lieux de culte, les contrôles ont permis de démontrer que la loi de la République y était strictement respectée, par exemple à la suite d’un changement d’imam ou de gouvernance associative», a indiqué le ministère. 

En outre, 21 lieux de culte sont actuellement fermés  «du fait de prescriptions administratives, d’une décision judiciaire, d’une reprise de bail, de travaux ou d’une fermeture administrative» ; et six «font l’objet d’une instruction qui permettra d’engager une fermeture, notamment sur la base de la loi séparatisme».