Près de 200 personnes se sont rassemblées samedi à Paris à l'initiative du mouvement La Primaire populaire pour réclamer un «front populaire écologique» et l'unité à gauche pour l'élection présidentielle.
«On a mis un pied dans la porte avec (Anne) Hidalgo et (Arnaud) Montebourg" qui se sont ralliés à l'idée "d'une primaire populaire qu'on réclame depuis des mois», a déclaré place de la République l'une des porte-parole du mouvement Mathilde Imer, appelant à la mobilisation pour convaincre les autres.
«Un-e canditat-e, pas cinq égoistes», «Jadot lâche ton ego, Mélenchon sois pas ronchon, Roussel tu ne voleras pas qu'avec tes ailes», pouvait-on lire sur les pancartes.
«Face à la menace fasciste très préoccupante, on a un seul objectif : désigner le nouveau leader de la gauche», a expliqué à l'AFP Samuel Grzybowski, autre porte-parole de la Primaire populaire.
«Nous sommes les 99%»
Rassemblés devant un camion, les manifestants ont dansé en brandissant des affiches et parapluies multicolores : «nous sommes les 99%», «fin du monde fin du mois même combat».
Une centaine de personnes se sont également rassemblées à Lille et ont scandé "candidature, unique !"
A Bordeaux, ils n'étaient qu'une trentaine. «On veut absolument qu'ils se mettent d'accord pour avoir un duel gauche-droite et non un duel Macron-Le Pen, Macron-Zemmour, Macron-Pécresse… ce serait une catastrophe», a déclaré à l'AFP Michel Cahen, 68 ans, ancien délégué syndical.
A Paris, les organisateurs ont reconnu un rassemblement organisé «à l'arrache», face «au jeu dangereux» d'Emmanuel Macron avec Eric Zemmour et l'extrême droite et la banalisation de ces idées par le parti Les Républicains. Ils ont appelé à une nouvelle mobilisation 15 janvier.