Cette vidéo de youtubeuses hilares lors d'une réunion avec Marlène Schiappa à propos des violences faites aux femmes n'est pas passée inaperçue. La vidéo de près de deux minutes a été postée par Magali Berdah, agent de personnalités de télé-réalité, ce mercredi 8 décembre. Ils étaient nombreux sur Twitter à s'offusquer de ces images où l'on voit ces influenceuses visiblement très amusées lors de leur rencontre avec la ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, qui les avait réunies afin d'aborder un sujet pourtant des plus sérieux.
Le journaliste de l'hebdomadaire Marianne ironise ainsi sur un passage de cette vidéo où Marlène Schiappa compare le travail des influenceuses à celui de Picasso : «Marlène Schiappa qui compare Picasso et les influenceuses : accrochez-vous bien à votre siège avant de cliquer.»
L'acteur Matthieu Longatte déplore de son côté la séquence et le manque de sérieux des participantes en ces termes : «La honte, cette légèreté est aussi affligeante que criminelle à ce degré de responsabilité.»
Florian Philippot, président du parti Les Patriotes, et opposant virulent à la politique sanitaire du gouvernement dénonce le non-respect des règles sanitaires alors que le gouvernement met en garde contre la reprise de l'épidémie depuis plusieurs semaines et renforce les mesures restrictives. «Français, portez le masque ! Interdit de danser ! Arrêtez les pots ! Stop à la convivialité ! Obéissez ! Sinon amendes, sanctions, contrôles,…», écrit-il sur Twitter sarcastique.
Corinne Reverbel, une consultante en webmarketing, s'insurge aussi sur Twitter de voir un des jeunes femmes danser alors que le gouvernement vient justement d'interdire aux Français de le faire dans les bars et les restaurants pendant un mois en raison de l'épidémie. «N'est-ce pas ce que vous avez interdit dans les bars et restos ?», interroge-t-elle.
Comme l'a souligné un internaute, quelques jours avant la scène, Marlène Schiappa demandait pourtant à ses concitoyens de respecter les gestes-barrières et notamment le port du masque, afin de «sauver Noël».