L'homme suspecté d'avoir blessé Eric Zemmour en l'empoignant lors de son meeting le 5 décembre en Seine-Saint-Denis a été mis examen pour «violences volontaires», a appris l'AFP le 8 décembre auprès du parquet de Bobigny.
L'agresseur présumé est mis en examen pour «violences volontaires avec incapacité totale de travail supérieure à huit jours et placé sous contrôle judiciaire», a indiqué le parquet. Il a également interdiction de quitter le territoire français, de détenir ou porter une arme et d'entrer en contact avec la victime, a-t-il précisé.
Le mis en cause est accusé d'avoir causé une blessure au poignet du candidat en l'agrippant au milieu de la foule lors de son meeting le 5 décembre à Villepinte (Seine-Saint-Denis), le premier de sa campagne présidentielle. Aussitôt exfiltré, il avait ensuite été interpellé par la police et une enquête avait été ouverte par le parquet de Bobigny le 6 décembre.
Dans une procédure parallèle liée à ce rassemblement politique, le parquet de Bobigny a également ouvert une enquête sur les violences commises à l'encontre de militants de SOS Racisme venus protester dans la salle contre le candidat. Ces deux enquêtes distinctes ont été confiées à la sûreté départementale.
Eric Zemmour a condamné le 7 décembre «toutes les violences» qui ont perturbé sa réunion publique, tout en épinglant la responsabilité des militants de SOS Racisme qu’il a qualifié de «provocateurs» et «chiens truffiers des subventions».