Selon son équipe de campagne contactée par l'AFP, Eric Zemmour a été blessé au poignet lors de son premier meeting en tant que candidat à la présidentielle, le 5 décembre à Villepinte, juste avant d'entrer sur scène. Il a alors été pris à partie par un individu. Un médecin lui a prescrit neuf jours d'ITT (incapacité totale de travail), selon la même source.
Un dépôt de plainte est envisagé, a ajouté auprès de l'AFP Antoine Diers, porte-parole du nouveau parti Reconquête d'Eric Zemmour, en saluant le «courage» du candidat à la présidentielle, qui tenait son premier meeting de campagne, marqué par des tensions et des violences.
Une ITT supérieure à huit jours peut valoir en cas de condamnation par la justice une peine allant jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende, selon le ministère de l'Intérieur.
Après une série d'interventions de soutiens à la tribune, Eric Zemmour est arrivé dans la salle vers 17h30. Au milieu d'une foule en liesse, un individu l'a empoigné. L'agresseur a été aussitôt exfiltré, selon l'équipe d'Eric Zemmour, puis interpellé par la police. Il a été placé en garde à vue et était toujours retenu par la police dans la matinée du 6 décembre, selon Franceinfo citant le parquet de Bobigny.
Des militants de SOS Racisme menant pour leur part une action qui se voulait «non violente» – en dévoilant des vêtements pour dire «non au racisme» – ont eux été agressés par des participants. Selon l'association, cinq de ses militants ont été blessés, dont deux ont été pris en charge par les pompiers.