Ainsi que l'a rapporté Le Figaro le 1er décembre, Emmanuel Macron a, lors du Conseil des ministres qui s'est déroulé le jour-même, salué le «courage, l'engagement et la fermeté» de son ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, pour avoir ouvert la voie à un débat sur une autonomie accrue de la Guadeloupe.
«C'est une stratégie politique qui a dérouté celles et ceux qui avaient un agenda plus cynique», s'est en effet félicité Emmanuel Macron, ici cité par le quotidien, selon qui le chef de l'Etat n'aurait toutefois pas précisé qui il visait.
Cinq jours plus tôt, dans une allocution télévisée aux Guadeloupéens, Sébastien Lecornu avait assuré que certains élus «posaient la question en creux de l'autonomie» et que Paris était «prêt à [en] parler».
«Le gouvernement est prêt à en parler, il n’y a pas de mauvais débats du moment que ces débats servent à résoudre les vrais problèmes du quotidien des Guadeloupéens», avait en effet affirmé le ministre. Des propos qui ont suscité de vives réactions de la part de responsables politiques de droite, mais aussi de gauche.
Après deux semaines de mouvements sociaux marquées par des heurts nocturnes répétés avec les forces de l'ordre, le rétablissement de l'ordre public en Guadeloupe et en Martinique, «progresse fortement» ; a estimé le même jour le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.