Une enquête a été ouverte après la découverte le 9 novembre à Paris de l'inscription raciste «bicot» sur un portrait du policier Ahmed Merabet, tué à bout portant par l'un des frères Kouachi en janvier 2015, a appris le 10 novembre l'AFP auprès du parquet de Paris.
Cette enquête a été ouverte le 9 novembre pour dégradation d'un bien destiné à l'utilité publique et injure publique à caractère raciste. Elle a été confiée au commissariat du XIe arrondissement de Paris. L'inscription a été écrite au marqueur noir sur le front du policier.
L'œuvre représentant Ahmed Merabet, réalisée par le street-artiste C215, trône sur un boîtier électrique du boulevard Richard Lenoir (XIe), à l'endroit où le policier avait été tué à bout portant le 7 janvier 2015, quelques minutes après l'attaque de l'hebdomadaire Charlie Hebdo.
Le préfet de police Didier Lallement a annoncé le 9 novembre que ses services allaient porter plainte. En juillet 2020, il avait déjà porté plainte lorsque la plaque officielle en mémoire d'Ahmed Merabet avait été dégradée avec des inscriptions au marqueur vert : «oui», «d'acc» «mais encore ?», ou «les terroristes, c'est eux».