France

Nanterre : une enquête ouverte après la plainte d'une femme de 18 ans pour une agression violente

Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête après le dépôt de plainte de Marine, une jeune femme de 18 ans qui affirme s'être fait «agresser à coups de pied et de marteaux par deux hommes» dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre.

Le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) a fait savoir le 5 novembre qu'une enquête avait été ouverte après le dépôt de plainte effectué par Marine, une jeune femme de 18 ans victime présumée d'une agression violente dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre dans cette ville de la banlieue parisienne. 

Marine avait publié sur les réseaux sociaux une image de son visage tuméfié et ensanglanté, accompagnée de ce message : «Bonsoir, je me suis fait agresser à coups de pied et de marteau le 31/10/2021 a 3h du matin par deux hommes à Nanterre. Un portait un survêtement noir et l’autre un survêtement gris, ils étaient cagoulés (si quelqu’un [savait] éventuellement s'ils ont fait la même chose à d’autres personnes je suis preneuse afin de faire avancer ma plainte auprès de la police). Cela est très dur pour moi de m’afficher sur les réseaux mais c’est sans doute ma dernière option afin de me rendre justice.»

Le 3 novembre, la jeune femme s'était exprimée sur son agression en ces termes sur le plateau de l'émission Touche pas à mon poste : «On marchait avec ma copine dans un moment plein de joie [...] J'ai tourné la tête et j'ai vu ces deux hommes, un en gris et un en noir. Ils avaient un tour de cou [...] Plus je marchais vite, plus ils marchaient vite [...] Je me suis mise à courir. Malheureusement j'ai trébuché et je suis tombée. Les deux sont arrivés sur moi [...] Celui en gris m'a rouée de coups de pied sur ma poitrine et dans ma tête. Il rigolait et il prenait du plaisir à me frapper [...] Celui en noir a pris mon sac et est parti. L'homme en gris a sorti un marteau brise-vitre et m'a dit "je vais te finir" et puis il m’a donné un coup de marteau dans la tête.»

Comme le précisent Le Parisien etLe FigaroMarine a ensuite été emmenée à l'hôpital et en est sortie avec une incapacité temporaire totale (ITT) inférieure à huit jours. L'enquête s’annonce difficile, en raison notamment de l’absence d’images de vidéoprotection.