France

Montauban : un ex-militaire frappé jusqu'à la mort, la droite dénonce les «ennemis de l’intérieur»

Emmanuel Cueff, ancien militaire parachutiste du 17e RGP de 49 ans, est mort de ses blessures après une violente agression par plusieurs individus sur le parking d'un restaurant à Montauban. La droite y voit un nouvel exemple d'«ensauvagement».

Selon les informations de La Dépêche et d'Actu17, un ancien militaire de 49 ans, Emmanuel Cueff, est décédé le 31 octobre des suites de ses blessures. Il avait été roué de coups dans la soirée du 29 au 30 octobre à Montauban (Tarn-et-Garonne).

Le parachutiste en retraite avait été transporté dans un état grave à l'hôpital après avoir été frappé par «cinq ou six» individus selon ces mêmes sources devant un restaurant nommé Le Nautic entre minuit et 1h du matin.

Frappé notamment au visage, sa tête aurait heurté le trottoir, provoquant un état de mort cérébrale. Sa compagne, très choquée selon ces mêmes sources, aurait également été physiquement agressée par les individus.

L'ancien régiment d'Emmanuel Cueff lui a rendu hommage sur les réseaux sociaux : «C'est avec une grande tristesse que nous apprenons l'agression vendredi soir à Montauban puis le décès ce soir du CCH Emmanuel CUEFF, ancien de la C.A du 17ème RGP à l'âge de 50 ans. Que Saint-Michel l'accueille et protège sa famille. Amicale 17 RGP.»

La droite dénonce l'«ensauvagement» du pays

La droite, principalement du Rassemblement national, n'a pas tardé à réagir à cette annonce qui avait déjà été relayée par le site identitaire FdeSouche.com et le militant Damien Rieu.

La candidate à l'élection présidentielle et députée du RN, Marine Le Pen, a déclaré :  «Ce nouvel assassinat gratuit d’une sauvagerie inouïe d’un fils de France, Emmanuel Cueff, un ancien para qui s’est battu pour nous, devant les yeux de sa compagne est celui de trop… Toutes mes pensées vont à sa famille et à sa compagne. Français, nous ne pouvons plus accepter ni nous habituer à cette barbarie. Il n’y a pas de fatalité. J’aurai le courage et la détermination de prendre les mesures pour mettre fin à cet ensauvagement.»

Le président du RN, Jordan Bardella a pour sa part déploré : «Emmanuel Cueff, 49 ans, ancien caporal-chef, n'est pas tombé sur un théâtre d'opération extérieure. Il a été tué à Montauban, agressé en sortant d'un restaurant avec sa femme. L’ensauvagement tue chaque jour et dans l’indifférence. Nos pensées accompagnent ses proches.»

L'eurodéputé Gilbert Collard a fait savoir : «A Montauban dans la nuit de vendredi à samedi, le caporal-chef Emmanuel Cueff est tombé sous les coups de la racaille : puisse Saint-Michel l'accueillir à ses côtés.»

Le porte-parole du RN, Julien Odoul s'est indigné : «Emmanuel Cueff s’était engagé pour la défense de la Patrie. Il a été massacré par des racailles à la sortie d’un restaurant à Montauban. Quand est-ce qu’on arrête de subir et de voir notre peuple mourir sous nos yeux ?»

Le président de Debout la France ! et candidat à l'élection présidentielle Nicolas Dupont-Aignan a appelé à lutter contre les «ennemis de l'intérieur» : «Le caporal-chef Emmanuel Cueff, ancien de la C.A du 17e RGP est décédé ce week-end lynché à la sortie d’un restaurant par une bande de racailles. Il n’est pas mort en mission, pourtant, il est temps que la France rentre en guerre contre ses ennemis de l’intérieur !»

Interrogé par RT France, le porte-parole du groupe de policiers en colère UPNI Jean-Pierre Colombiès estime quant à lui que «le gouvernement perd son temps en tables rondes à Beauvau, en grenelles et en états généraux de la Justice, pendant que ça tire et ça brûle de partout».

L'ancien commandant de police s'exclame : «C'est du vent, c'est le Macron-show ! Il n'a pas de solution, alors il nous fait de la thérapie de groupe en attendant la présidentielle, les états généraux de la Justice doivent durer cinq mois alors qu'il faudrait des actions concrètes ! La Justice est dans un état de délitement total depuis des années, des victimes souffrent, les problématiques sont identifiées, les diagnostics posés et pendant ce temps, on discute autour de tables rondes ? Ce n'est pas sérieux et cela ne débouchera sur rien.»