France

Alain Delon défend les propos de Nadine Morano sur la «race blanche»

Alors que la membre du parti des Républicains avait provoqué un tollé en affirmant que la France était un pays «de race blanche», l’acteur a indiqué, sans y aller avec le dos de la cuillère, qu’il appréciait son courage.

Alain Delon, qui soufflera ses 80 bougies le 8 novembre, a tiré son chapeau à Nadine Morano, lors d’un entretien pour TV Magazine, le supplément télé du Figaro. Il a estimé que la polémique dont celle-ci avait fait l’objet était «ridicule, grotesque» et n’avait «aucun sens». «Juste une question : le Kenya est un pays de quelle race ? Les gens sont noirs», a-t-il remarqué. L’acteur a estimé que l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy avait «des c******* de tenir comme elle tient».

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Interrogé à propos du Front national, dont il est parfois décrit comme un sympathisant en raison de son amitié avec Jean-Marie Le Pen, il a ajouté : «Et si je l’étais, pourquoi n’en aurais-je pas le droit ? L’extrême gauche et Mélenchon, c’est valable, mais l’extrême droite, non ?». Le parti «représente quand même six millions de personnes. C’est six millions de cons ?», a-t-il demandé au journaliste.

L’eurodéputée Nadine Morano avait déclaré, fin septembre, que la France était un «pays à majorité de race blanche», provoquant des critiques, et ce jusque dans son propre parti. Ce mardi, Robert Ménard, le maire de Béziers, soutenu par le Front national, l’avait appelée à le «rejoindre dans une grande alliance de droite patriote», ajoutant qu’elle était «la bienvenue à Béziers».