France

Pour Olivier Faure, les critiques sur la gestion de Paris viennent d'«obsédés de la fachosphère»

Défendant la candidate PS en 2022, le premier secrétaire du mouvement a balayé les critiques sur la gestion de Paris par Anne Hidalgo, assimilant le mouvement SaccageParis à «quelques tweets de quelques obsédés de la fachosphère».

Circulez, il n'y a rien à voir. Pour le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, les critiques qui se sont abattues sur les réseaux en avril 2021 à propos de la propreté à Paris ne constituent en réalité que «quelques tweets de quelques obsédés de la fachosphère». 

Le député de Seine-et-Marne a répondu le 24 octobre sur France Info à une question sur la gestion de la capitale par la maire Anne Hidalgo, également candidate PS à l'élection présidentielle 2022 : «Elle est critiquée par qui ? Par ceux qui la critiquaient déjà avant sa réélection. Qu'en disent les Parisiens ? Ils l'ont réélue triomphalement. Et maintenant, parce qu'il y a quelques tweets de quelques obsédés de la fachosphère, il faudrait considérer que c'est eux qui ont raison ?», a-t-il asséné.

Anne Hidalgo avait déjà accusé la droite d'être à la manœuvre

Olivier Faure a fait référence au mouvement #SaccageParis, apparu au printemps 2021 sur les réseaux et dénonçant pêle-mêle une propreté défaillante, des choix de mobilier urbain contestables ou des travaux sans fin dans la capitale française. Lors de l'émergence de ce mot-dièse en ligne, à travers lequel des dizaines d'internautes relayaient des photos dévalorisantes de l'urbanisme et de la propreté dans la ville, l'exécutif parisien avait déjà accusé la droite d'être derrière une «campagne de dénigrement» à son encontre.

Courant avril, Anne Hidalgo avait accusé sur RTL Pierre Liscia, porte-parole dans la capitale du mouvement de la présidente d'Ile-de-France Valérie Pécresse, d'être «derrière beaucoup» des comptes Twitter à l'origine de cette «campagne très orchestrée». L'adjoint aux espaces verts Christophe Najdovski avait parlé auprès de l'AFP d'une «campagne orchestrée, organisée», tandis que son collègue Frédéric Hocquard (tourisme) avait dénoncé une «campagne de dénigrement de la droite et de l'extrême-droite revancharde».

Mais en juillet, au moment où la mairie avait annoncé le retrait d'une partie du mobilier urbain à l'esthétique contestée, le premier adjoint d'Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, avait reconnu que «ce que disent les collectifs de SaccageParis n'est pas faux en soi», mais exagéré et «instrumentalisé» selon lui.