5 000 personnes selon les organisateurs, 1 800 selon la préfecture, ont manifesté ce 23 octobre après-midi dans le centre de Lyon contre l'extrême droite à l'appel de plusieurs organisations de gauche.
Le cortège s'est élancé en début d'après-midi de la place Bellecour, derrière une banderole où était écrit : «Tous unis contre les violences d'extrême droite».
La manifestation, organisée notamment par la Jeune Garde, le Planning familial Rhône ou encore les syndicats CGT, Solidaires et FSU, s'est poursuivie sur les quais de Saône, dans le Vieux Lyon, considéré comme un bastion de l'ultra-droite.
Au micro de RT France, le député de la France insoumise Eric Coquerel a dénoncé «des groupuscules ultra-violents qui sont là pour intimider».
La situation lyonnaise, que nous dénonçons depuis plusieurs années, est en train de s'étendre sur l'ensemble du territoire
Le secrétaire départemental de l'Union départementale CGT du Rhône, Joao Pereira-Afonso, s'est dit «satisfait que cette manifestation ait réuni autant de personnes pour rappeler haut et fort que Lyon n'accueille pas de bon gré ces groupuscules».
«Avec les diverses attaques relayées dernièrement, on voit une montée de la violence d'extrême droite et nous avons toujours été contre leurs idées qui vont à l'encontre des intérêts des salariés», a-t-il poursuivi.
Dans leur appel à manifester, les organisateurs affirment que Lyon est «considérée comme un "laboratoire de l'extrême droite" depuis maintenant plus de 10 ans».
«La situation lyonnaise, que nous dénonçons depuis plusieurs années, est en train de s'étendre sur l'ensemble du territoire», alertent-ils.
Une de leur revendications est la fermeture des locaux abritant des groupuscules d'extrême droite, citant le bar associatif La Traboule et le club de boxe l'Agogé, connus pour être selon eux les fiefs de Génération identitaire, organisation pourtant dissoute en mars dernier.