Ce 16 octobre, en marge d'un déplacement à Pernes-les-Fontaines, dans le Vaucluse, Marine Le Pen s'est dite convaincue Eric Zemmour se ralliera à sa candidature : «Je suis la mieux placée comme candidate nationale [...], je suis convaincue qu'à un moment donné il l'entendra et viendra rejoindre ma candidature.»
Il devrait réserver ses piques au président de la République
«J'aimerais qu'Eric Zemmour prenne conscience que je n'ai aucune responsabilité dans la situation du pays et que c'est Emmanuel Macron qui est au pouvoir. Il devrait donc réserver ses piques au président de la République plutôt qu'à quelqu'un qui défend la France avec conviction, honnêteté et pugnacité [depuis] plus longtemps que lui», a par ailleurs affirmé la candidate du Rassemblement national à la présidentielle.
Elle a salué à cette occasion les propos de l'eurodéputé RN Gilbert Collard, qui a assisté la veille à l'une des conférences du polémiste et potentiel candidat à Nîmes, dans le département voisin du Gard, en précisant qu'il était venu «comme lecteur et non comme électeur». «Je crois que le message est assez clair», a déclaré Marine Le Pen.
Marine Le Pen n'a pas non plus la «moindre inquiétude» à l'égard du maire de Béziers Robert Ménard, proche du RN, qui accueille ce même 16 octobre dans sa ville le polémiste. Le candidat putatif multiplie les piques envers la candidate du RN, qu'il estime incapable de gagner en avril 2022.
Enfin, à propos d'une tribune d'enseignants appelant à soutenir Eric Zemmour parue la veille dans Le Figaro, où l'on trouve parmi les signataires d'anciens militants RN, Marine Le Pen a affirmé qu'il s'agissait de gens «qui n'avaient pas été réinvestis par le RN» ou n'avaient «pas été élus [et que] c'est l'aigreur qui les fait rejoindre Eric Zemmour».