France

Une loi allongeant le délai de l'IVG bientôt soumise de nouveau à l'Assemblée nationale

Le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale Christophe Castaner a indiqué qu'une loi allongeant le délai de l'interruption volontaire de grossesse de 12 à 14 semaines serait de nouveau étudiée par les députés fin novembre.

Dans une interview accordée au Parisien publiée le 6 octobre, le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale Christophe Castaner a déclaré qu'une loi allongeant le délai légal de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) de 12 à 14 semaines devrait de nouveau étudiée à l'Assemblée nationale fin novembre.

«En France, l’avortement n’est pas menacé en droit, mais il l’est dans la pratique», a déclaré en préambule l'ex-ministre de l'Intérieur, avant d'affirmer que «si on veut garantir un droit réel et égal à celles qui doivent être protégées, il est nécessaire d’allonger les délais».

En faisant ensuite référence à une première mouture de ce texte qui avait été rejetée par la chambre basse, Christophe Castaner s'est exprimé en ces termes : «Certains députés LR ont organisé une obstruction guerrière en première lecture il y a un an. Si cela se reproduit, nous ferons en sorte d’y passer le temps nécessaire. Toute tentative d’obstruction sera vouée à l’échec, car nous souhaitons que ce texte aboutisse.» Le député des Alpes-de-Haute-Provence a alors annoncé que ce texte pourrait être voté avant l'élection présidentielle de 2022.

Interrogé sur le fait qu'Emmanuel Macron a toujours dit qu’il était contre l'allongement de la durée légale de l'IVG, le chef des députés LREM a affirmé qu'il s'agissait d'un «sujet dont [ils ont] discuté, sur lequel [ils n'ont] pas la même approche».