France

Le diocèse de Paris inaugure la maison Bakhita pour accompagner et intégrer les migrants

La maison Bakhita est inaugurée dans le nord de la capitale. Parmi les missions qui lui ont été fixées par le diocèse de Paris, la structure religieuse s'efforcera notamment de «soutenir l’accès à l’emploi des personnes réfugiées».

Initié en 2018 par le diocèse de Paris en réponse à l'appel pontife du 21 février 2017, lors duquel le pape François avait encouragé ses fidèles à «accueillir, protéger, promouvoir et intégrer» les migrants au nom «d’un devoir de justice, de civilisation et de solidarité», le projet d'établir «un centre de ressources dédié à soutenir l’accueil et l’intégration des personnes migrantes» connaît ce 25 septembre une phase cruciale dans sa réalisation puisqu'il s'agit du jour de son inauguration, dans le XVIIIe arrondissement de la capitale.

Sur son site, le principal archidiocèse métropolitain a annoncé que la cérémonie inaugurale de la maison Bakhita aurait lieu en début d'après-midi et qu'une messe serait organisée en fin de journée à la paroisse Saint-Denys de la Chapelle, à proximité de la maison Bakhita. Cette maison rend hommage à la Soudanaise Joséphine Bakhita, qui mena une vie d'esclave avant de devenir religieuse canossienne. Décédée en 1947 en Italie, elle a été canonisée en 2000 par le pape Jean-Paul II.

Confiée à la pastorale des migrants, l'initiative a été portée en associant «près de 40 structures partenaires, 50 personnes migrantes et une centaine de bénévoles», toujours selon le diocèse de Paris.

Parmi ses principales missions, qu'elle entend détailler aux visiteurs à travers des ateliers sur place, la structure religieuse se donne les objectifs de «favoriser la mixité sociale et la rencontre dès l’enfance», de «réduire la fracture sociale des personnes migrantes par l’accès au numérique» ou encore de «soutenir l’accès à l’emploi des personnes réfugiées».