France

Projet d'attentat d'ultra-droite : cinq personnes en garde à vue

Selon une source judiciaire citée par l'AFP, cinq personnes sont en garde à vue en France depuis le 21 septembre, dans le cadre de l'enquête sur un groupe d'ultra-droite soupçonné d'avoir voulu notamment attaquer une loge maçonnique.

Cinq personnes ont été placées le 21 septembre en garde à vue dans l'enquête sur un groupuscule néonazi soupçonné d'avoir voulu préparer une action violente, notamment contre une loge maçonnique, selon une source judiciaire citée par l'AFP, confirmant une information du Parisien.

Dans ce dossier, trois membres de ce groupuscule baptisé «Honneur et nation» avaient déjà été mis en examen pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle» et écroués début mai.

Trois de ces cinq personnes, âgées de 23 à 58 ans, ont été interpellées dans la Nièvre, en Charente-Maritime et dans les Hauts-de-Seine. Les deux dernières, incarcérées dans le cadre de l'enquête sur l'enlèvement en avril de la petite Mia, ont été extraites de prison pour être placées en garde à vue dans cette procédure.

Selon une source proche du dossier, il s'agit de personnes appartenant à l'entourage des personnes déjà mises en examen dans cette enquête. Ces dernières sont soupçonnées d'avoir voulu préparer une action violente, potentiellement contre une loge maçonnique. Le projet ne semblait toutefois pas imminent.

Elles avaient été interpellées en mai à la suite d'échanges entre elles, notamment parce qu'elles faisaient des recherches sur d'éventuels explosifs et avaient effectué des repérages.

Selon une source proche du dossier, certaines de ces personnes étaient en contact avec Rémy Daillet : celui-ci résidait en Malaisie, avait été expulsé du pays, puis mis en examen notamment pour «complicité d'enlèvement d'un mineur en bande organisée», en l’occurrence celui de la petite Mia en avril, et écroué en France. 

Depuis 2017, six enquêtes liées à des projets d'attentats d'ultra-droite ont été ouvertes par le parquet antiterroriste. L'une d'elles, visant un groupuscule baptisé OAS, a déjà abouti au renvoi en correctionnelle de six personnes.