L'annonce ce 20 septembre par l'association de consommateur UFC-Que Choisir d'une hausse, début 2022, du tarif réglementé de vente d'électricité de «près de 10%» a fait bondir l'opposition qui dénonce notamment l'impact des énergies renouvelables sur le coût du mix énergétique.
A droite, la députée et candidate du Rassemblement national (RN) à la présidentielle, Marine Le Pen, a estimé que «la hausse vertigineuse des dépenses contraintes devient insurmontable pour beaucoup» de Français, et qu'il faut «arrêter de subventionner les énergies renouvelables non vertueuses comme l'éolien», trop couteuses selon elle.
Le député Les Républicains (LR) du Vaucluse Julien Aubert, a également pointé du doigt la réduction du parc nucléaire français, demandant au premier ministre Jean Castex et aux figures écologistes si la transition écologique ne va pas «rendre non renouvelable le pouvoir d'achat des Français».
A gauche, pour la députée La France insoumise (LFI) de l'Ariège Bénédicte Taurine, «les prix du gaz et de l'électricité ne cessent d'augmenter car les prix fluctuent librement sur le marché». L'étude d'UFC-Que Choisir souligne aussi que les prix de l'électricité ont explosé depuis l'ouverture à la concurrence, avec une augmentation de 60% depuis 2007. «Tout le monde en pâtit, surtout les plus fragiles», a ajouté l'élue.
Un argument également soulevé par l'ancienne députée Martine Billard, membre de la direction de LFI : «Les gouvernements nous avaient promis la baisse des prix et comme à chaque fois c'est l'inverse qui se produit. L'ouverture à la concurrence = hausse des prix», a-t-elle écrit sur Twitter.