Didier Destremau, ancien ambassadeur de France, revient ce 18 septembre pour RT France sur l'annulation par l'Australie d'une commande auprès de Naval Group, portant sur 12 sous-marins à propulsion conventionnelle, au profit d'un partenariat industriel avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
Cette décision est pour notre invité «un rappel aux dures réalités : la France, en tant que membre de l'UE, ne pèse pas lourd», même si, dans la zone Pacifique, elle «a une implantation très importante». Il reproche aux services de renseignements de ne pas avoir été alertés au préalable de l'annulation de ce contrat à 56 milliards d'euros. Didier Destremau, estime ainsi que cette affaire est une «sérieuse désillusion» pour la France.
Le 16 septembre, Paris a dénoncé une «décision regrettable» après que l'Australie a annulé cette commande et a rappelé le 17 septembre pour «consultations» ses ambassadeurs aux Etats-Unis et en Australie