France

Eric Ciotti veut inscrire «les racines judéo-chrétiennes» dans la Constitution

Le député des Alpes-Maritimes souhaite inscrire «les racines judéo-chrétiennes» dans la Constitution française. Un gage pour l'élu LR de «rester fidèle» à la culture et à l'histoire de la France.

Candidat récemment déclaré à la primaire de droite en vue de l'élection présidentielle 2022, le député LR Eric Ciotti a affirmé au cours de son premier meeting de campagne le 28 août à Levens vouloir inscrire dans la Constitution les «racines judéo-chrétiennes de la France». Une proposition réitéré sur le plateau de France 2 ce 30 août.

«Ce n'est pas une question religieuse. C'est pour qu'on reste fidèles à notre Histoire, notre culture. Je ne veux pas que l'on s'excuse de ce que nous sommes. Je ne veux pas que demain, on nous impose un autre modèle», a-t-il justifié.

Eric Ciotti a annoncé sa candidature le 26 août, expliquant vouloir porter «clairement, fortement, sans honte» des idées de «droite forte» dans la course à la présidentielle 2022 : «Mon cap est à droite et mon objectif est simple : que la France reste la France», a-t-il affirmé sur BFMTV.

Un sondage géant avant une éventuelle primaire

Les Républicains lancent ce 30 août une enquête géante auprès de 15 000 sympathisants de la droite et du centre, un sondage qui ne désignera pas le candidat de droite à la présidentielle, mais doit permettre de savoir quelles thématiques sont prioritaires pour l'électorat, et quel regard il porte sur les candidats.

Cinq prétendants seront testés : Valérie Pécresse, Michel Barnier, Eric Ciotti et Philippe Juvin, tous acquis au principe d'une éventuelle primaire, ainsi que Xavier Bertrand, qui compte, lui, se présenter à l'Elysée sans passer par le départage. Le 25 septembre, au cours d'un congrès virtuel, les adhérents LR devraient avaliser ou non le processus de primaire à droite.

Selon un sondage Harris interactive publié le 25 août, la droite obtiendrait 16% au premier tour avec Xavier Bertrand et 13% avec Valérie Pécresse, loin derrière les scores promis à Emmanuel Macron et Marine Le Pen.