France

Toulouse : une septuagénaire décède après avoir été percutée par une moto lors d'un rodéo urbain

Une femme de 75 ans est décédée le 26 août à Toulouse, après avoir été percutée de manière accidentelle par un motard de 25 ans lors d'un rodéo urbain. L'homme été placé en garde à vue pour homicide involontaire aggravé.

L'AFP a appris auprès du parquet et de la police qu'une femme de 75 ans était décédée le soir du 26 août à Toulouse, après avoir été percutée de manière accidentelle par un motard de 25 ans lors d'un rodéo urbain.

Il est établi que le motard effectuait une "roue arrière" avec sa moto

La procureure adjointe de Toulouse Alix-Marie Cabot-Chaumeton a précisé auprès de l'AFP que la victime était sur un passage piéton vers 21h lorsqu'elle a été percutée par une moto «roulant à vive allure». La septuagénaire est décédée «malgré l'arrivée rapide des secours», selon la même source. «Il est établi que le motard effectuait une "roue arrière" avec sa moto», a également déclaré Alix-Marie Cabot-Chaumeton.

D'après le parquet, le motard a été placé en garde à vue pour homicide involontaire aggravé.

Récemment, mi-juillet, une jeune femme âgée de 21 ans a également perdu la vie lorsque l'auteur d'un rodéo urbain avait perdu le contrôle de son véhicule à Glisy (Somme), près d'Amiens.

Les drames et nuisances provoqués par les rodéos urbains soulèvent depuis un certain temps l'attention des responsables politiques. Mi-juin, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait adressé une note au directeur général de la police, Frédéric Veaux, pour demander cinquante opérations de contrôles et de «saisir systématiquement les deux roues» dans les quartiers les plus touchés par les rodéos urbains en France. Le ministre avait alors fait savoir que depuis le début de l'année 2021, 597 engins avaient été saisis et 459 personnes interpellées dans les zones relevant de la compétence de la police nationale.

L'AFP rappelle que les rodéos motorisés, devenus des délits depuis la loi du 3 août 2018, sont passibles d'un an de prison et de 15 000 euros d'amende.