Le décret d'application prévoit que «Les obligations de port du masque prévues au présent décret ne sont pas applicables aux personnes ayant accédé aux établissements, lieux, services et événements dans les conditions prévues au présent article à l'exception de ceux relevant du 10° du II». En d'autres termes, l'extension du pass sanitaire entraînera la fin du port obligatoire du masque, sauf dans certaines situations. Les lieux dont l'accès est conditionné par le pass sanitaire comme les restaurants, bars, musées et cinémas devraient être exclus du port du masque, mais des exceptions demeurent.
Le port du masque restera toutefois obligatoire dans les transports en commun même pour les trajets longs où le pass sanitaire sera nécessaire.
Des dérogations préfectorales possibles
Le préfet de département reste cependant en capacité de maintenir ou de restaurer l'obligation du port du masque dans certaines circonstances. Le décret dispose en effet que «le port du masque peut toutefois être rendu obligatoire par le préfet de département lorsque les circonstances locales le justifient, ainsi que par l'exploitant ou l'organisateur».
C'est ainsi que le port du masque en extérieur a déjà été rétabli dans de nombreuses préfectures du littoral, mais aussi dans le Bas-Rhin où un arrêté préfectoral impose le port du masque «en cas de forte affluence». Dans les Pyrénées-Orientales, le port du masque est également obligatoire dans «les établissements, lieux et événements dont l'accès est assujetti à la présentation du pass sanitaire».
Seules les activités dites «incompatibles» avec le port du masque sont exclues de l'obligation, soit l'«exercice d'une activité physique ou sportive, notamment en plein air, restauration, etc.», précise l'arrêté préfectoral.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a par ailleurs annoncé le 8 août des assouplissements concernant le pass sanitaire, notamment avec l'arrivée des autotests et une durée de validité de 72h contre 48h pour les personnes non vaccinées.