France

Enquête ouverte après la mort du jeune Maxime Beltra, quelques heures après avoir été vacciné

Un jeune de 22 ans est mort quelques heures après sa première dose de Pfizer. Son père pointe du doigt la vaccination, alors que le procureur souligne qu'il a ingéré «peu avant son décès un aliment pour lequel il avait une allergie connue».

Le 26 juillet aux alentours de 23h à Sète, le jeune Maxime Beltra, âgé de 22 ans, est décédé. Quelques heures plus tôt, il avait reçu une première injection de Pfizer-BioNTech, mais avait également ingéré «peu avant son décès un aliment pour lequel il avait une allergie connue», selon le procureur de la République.

Dans la foulée du décès, le père du jeune homme a publié une vidéo sur les réseaux sociaux, largement reprise par la suite, dans laquelle il attribue le décès à la vaccination de son fils, et incrimine le gouvernement : «Ce sont des criminels, des criminels de mettre sur le marché des vaccins qui n’ont pas été vérifiés. Cette corruption est à vomir, à vomir. J’ai perdu mon fils, mon aîné, pour un virus […] Vous êtes des criminels, des criminels corrompus, vous êtes des criminels et vous savez très bien ce que vous êtes en train de faire !»

Le parquet de Montpellier a ouvert une enquête judiciaire et ordonné une autopsie afin de déterminer la cause précise du décès. Le procureur de la République, cité par France info, a néanmoins affirmé qu'il y avait peu de chance que cette dernière soit concluante. «Même s’il est établi à l’issue que le décès résulterait d’une allergie, il est d’ores et déjà établi que le jeune homme a absorbé peu avant son décès un aliment pour lequel il avait une allergie connue», a-t-il déclaré.

Du côté de la Communauté professionnelle territoriale de santé de Thau – qui gère le centre de vaccination dans lequel Maxime Beltra s'est rendu – la prudence reste de mise et il est rappelé que le décès est «intervenu longtemps après l'injection et après avoir mangé au restaurant».

Le décès de Maxime Beltra n'a pas manqué de faire réagir plusieurs personnalités politiques, notamment celles qui s'opposent à la généralisation du pass sanitaire et à l'obligation vaccinale, à l'image du président des Patriotes Florian Philippot, et du député européen RN Gilbert Collard.