Jean-Michel Blanquer a annoncé ce 28 juillet que si un cas de Covid-19 était détecté dans une classe de collège ou de lycée, les cours à distance n'y seraient désormais imposés qu'aux seuls élèves non vaccinés. Une mesure qui entrera en vigueur à la rentrée. Le ministre français de l'Education nationale et de la Jeunesse a précisé que les classes d'écoles primaires fermeraient, elles, dès le premier cas positif.
«Dans le secondaire, seuls les élèves non vaccinés seront évincés et devront suivre l'enseignement à distance», a déclaré Jean-Michel Blanquer sur Franceinfo. Les autres élèves pourront quant à eux poursuivre l'enseignement en classe. «Le non vacciné rentre à la maison, le vacciné reste en cours ?», l'a-t-on interrogé. «Exactement», a répondu le ministre, alors que la France fait face à une quatrième vague épidémique.
Pour tendre vers un taux de vaccination maximal dans le secondaire, Jean-Michel Blanquer a également affirmé que «6 000 à 7 000 centres de vaccination» seraient déployés à partir de la rentrée «dedans ou à côté» des établissements scolaires.
Un nouveau protocole sanitaire comprenant quatre scénarios
Concernant les écoles primaires, la règle de l'année scolaire écoulée sera maintenue, selon le ministre, qui s'est dit «assez sûr» qu'il y aurait «moins de perturbations» cette année.
Le protocole sanitaire pour 2021-2022 a été publié dans la matinée du 28 juillet sur le site de l'Education nationale et comprend «quatre scénarios en fonction de quatre degrés de circulation du virus», selon le ministre de l'Education nationale. «Dans le scénario le plus léger vous n'avez plus de masque à l'école primaire, je crains que ce ne soit pas ce scénario-là à la rentrée», s'est-il avancé, précisant : «Cela reste notre boussole de maintenir ouvert le système scolaire.»
Il a par ailleurs de nouveau refusé l'idée d'imposer un pass sanitaire pour entrer à l'école et la vaccination obligatoire pour les enseignants, comme elle l'est pour certaines professions. «A ce stade ça ne nous paraît pas indispensable. Le pourcentage de professeurs se vaccinant est très important, je pense que ça a dépassé les 80%», a-t-il souligné. «Il faut que ce chiffre aille le plus possible vers 100% pour que nous ne devions pas aller vers l'obligation vaccinale, c'est le dernier recours. Si le pourcentage est trop faible de professeurs vaccinés, on devrait aller vers cela», a toutefois poursuivi Jean-Michel Blanquer.