France

Martinique : le préfet annonce des enquêtes après des violences et pillages à Fort-de-France

Des enquêtes vont être menées après des affrontements avec les forces de l'ordre et des pillages survenus le soir du 18 juillet à Fort-de-France. La veille, des heurts avaient déjà éclaté après une manifestation contre les mesures sanitaires.

Le préfet de la région Martinique Stanislas Cazelles a condamné les violences ayant éclaté le soir du 18 juillet, en affirmant que «des enquêtes [seraient] diligentées pour arrêter les présumés casseurs et sanctionner ces comportements inadmissibles».

Dans cette île française, où s'applique de nouveau un couvre-feu à 21h en raison de l'aggravation de la situation sanitaire, des affrontements ont opposé ce soir-là les forces de l'ordre et des groupes de jeunes individus sur la voie principale des Terres Sainville, quartier populaire de Fort-de-France.

Une maison en bois et trois véhicules ont été ravagés par le feu, sans faire de victimes. Des pillages ont également eu lieu dans des enseignes de matériel informatique et dans un magasin de motos, dans des zones commerciales aux alentours de la ville.

Les forces de l'ordre avaient arrêté sept personnes le soir du 17 juillet lors d'une manifestation contre les mesures restrictives sanitaires, qui avait dégénéré au centre de Fort-de-France.

Serge Letchimy, le nouveau président du conseil exécutif de l'Assemblée de Martinique, a appelé «à l'apaisement et au dialogue», faisant valoir dans un communiqué que «la question de la vaccination [était] un enjeu collectif et individuel dans ce contexte de grave crise sanitaire que nous traversons». «Les prises de positions pour des raisons personnelles et éthiques sont légitimes. Elles doivent être entendues et respectées dans leur diversité», a-t-il pour autant ajouté.