France

Pour François Bayrou, Emmanuel Macron a «réussi» face au Covid et les Français «lui en savent gré»

Pour le patron du MoDem, les Français jugent désormais favorablement la gestion de la crise sanitaire par Emmanuel Macron. «Ils pensent qu'il a tenu bon contre tout le monde et que c'est lui qui avait raison», a-t-il assuré.

François Bayrou sait manier la flatterie. Devant une association de journalistes, le Haut-commissaire au plan a assuré ce 16 juin que c'est Emmanuel Macron qui «a réussi» et «qui avait raison» face au Covid et que les Français «lui en savent gré».

«Il y a quelque chose de très positif dans l'opinion française, c'est qu'elle constate que le choix du président de la République a réussi, au contraire de tous les jugements des opposants. Les Français le comprennent très bien, et je crois qu'ils en savent gré au président de la République. Ils pensent qu'il a tenu bon contre tout le monde et que c'est lui qui avait raison», a commenté le président du MoDem.

Comment je sens le pays ? Mieux qu'on ne le dit

Les dernières mesures d'opinion concernant la gestion de la crise du Covid ne vont cependant pas dans le sens de l'affirmation de François Bayrou. En février 2021, 60% des sondés d'une étude d'Odoxa ne faisaient pas confiance au gouvernement pour gérer la pandémie de Covid-19. En mars, 64% selon Elabe. En avril, 65% selon l'Ifop. En mai, 69% des Français interrogées par OpinionWay doutaient du plan de déconfinement, qu'ils le perçoivent comme trop ou au contraire pas assez rapide.

Le président du MoDem a néanmoins affiché son l'optimisme : «Comment je sens le pays ? Mieux qu'on ne le dit, du point de vue de son moral, parce que l'ouverture, le retour à une espèce de liberté de comportement, de rencontres, de visites, de partage d'un verre, d'un repas, apporte quelque chose», a-t-il espéré.

François Bayrou est également revenu sur ses propositions pour lutter contre la crise démographique française. «Assurer notre avenir démographique» passe par «deux voies : avoir plus d'enfants ou accueillir des personnes d'autres pays», avait écrit l'ancien ministre dans une note le 15 mai. «J’ai soutenu qu’il n’est pas possible que ce soit l’immigration qui équilibre la démographie française [...] Comment dire à un peuple : "Ce ne sont pas vos enfants qui sont votre avenir ?"», a-t-il ajouté ce 16 juin devant les journalistes.