France

«Il a ce qu'il mérite» : Zemmour s'exprime sur l'affaire de la gifle reçue par Macron

Tout en condamnant la gifle donnée à Emmanuel Macron, le journaliste et chroniqueur a estimé que le président de la République «a ce qu'il mérite», ce dernier ayant «lui-même désacralisé la fonction».

Lors de l'émission Face à l'info du 8 juin, Eric Zemmour est revenu sur la gifle reçue par Emmanuel Macron plus tôt dans la journée lors d'un déplacement dans la Drôme. Tout en condamnant le geste, le journaliste et chroniqueur a estimé que le président de la République «a ce qu'il mérite», ce dernier ayant «lui-même désacralisé la fonction».

«Il a lui-même désacralisé la fonction, il n'a lui-même pas respecté sa fonction», a affirmé Eric Zemmour, en évoquant «la fête de la musique avec un groupe gay complètement ostentatoire», la «fameuse photo avec deux jeunes noirs qui lui font des gestes obscènes», et «son comportement dans la rue à interpeller un jeune homme et lui-disant "moi je traverse la rue et je vous trouve du travail"». 

«Même s'il le pense, même s'il a raison, il n’a pas à engager comme ça un dialogue avec un quidam. Il est président de la République, il est le roi, surtout dans la conception française des institutions», a poursuivi le journaliste qui récemment entretenu le doute sur son éventuelle candidature à la présidentielle de 2022.

«Il s'est lui-même désacralisé, et donc il a ce qu'il mérite si j'ose dire. C'est horrible à dire, évidemment je condamne cet acte [...] mais il a ce qu'il a provoqué», a poursuivi Eric Zemmour, a rebours des réactions unanimes de la classe politique. «Je ne parle même pas de la dernière plaisanterie amère avec Carlito et McFly», a-t-il conclu.

En déplacement dans la Drôme le 8 juin, Emmanuel Macron avait reçu une gifle alors qu'il s'apprêtait à serrer les mains du public venu l'accueillir à Tain-l'Hermitage. Selon la préfecture, deux personnes ont été interpellées dans la foulée