France

Macron hué à son arrivée au commissariat de Montpellier

En visite dans un commissariat de l'Hérault pour y parler sécurité à un an de la présidentielle, le président est arrivé sous les huées de quelques personnes rassemblées pour son arrivée. Il s'est ensuite entretenu avec des fonctionnaires de police.

En déplacement le 19 avril au commissariat central de Montpellier (Hérault), Emmanuel Macron est arrivé à l'hôtel de police sous les huées de quelques personnes qui s'étaient regroupées pour le passage du cortège présidentiel.

La scène a été captée par nos confrères de France Bleu. Certains manifestants arboraient des pancartes telles que : «Police floutée, justice aveugle.»

Sur ces autres images diffusées par le Midi Libre, on peut apercevoir un homme – que l'on devine être le président de la République – sortir son bras par la fenêtre pour saluer la foule qui continue de le huer.

Une fois dans l'enceinte du bâtiment, le président de la République a rencontré des fonctionnaires du commissariat. Il était accompagné du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, du préfet et du maire de Montpellier Michaël Delafosse.

Il s'est par la suite exprimé sur le travail des policiers, insistant sur la nécessité, selon lui, de «régénérer» certaines «forces» comme celles du «maintien de l'ordre». Il a également lancé un «immense merci» à l'adresse des fonctionnaires.

Un homme blessé par balles à Montpellier pendant la visite du président

Dans le même temps, d'après nos confrères du Midi libre, un homme a été blessé par balles dans le quartier des Beaux-Arts à Montpellier. Une information confirmée en début d'après-midi par l'AFP. Il a été atteint dans le dos et à la poitrine par trois balles et a été transporté à l'hôpital par les pompiers. Il est «entre la vie et la mort», selon le quotidien régional. Une arme a été retrouvée sur place mais le tireur a réussi à s'enfuir.

A un an de l'élection présidentielle, dont le premier tour se tiendra entre le 8 et le 23 avril 2022, Emmanuel Macron avait organisé cette visite afin de défendre son bilan – souvent critiqué – sur les thématiques sécuritaires.