France

100 000 morts du Covid-19 : le Rassemblement national exige des excuses d'Emmanuel Macron

Le porte-parole du RN Sébastien Chenu a estimé que le président Emmanuel Macron devait «présenter des excuses» aux Français pour les 100 000 morts de l'épidémie et mis en garde contre l'utilisation d'un pass sanitaire.

«Emmanuel Macron devrait présenter des excuses aux Français […] pour la façon dont il a géré lamentablement cette crise, je crois que ce serait le minimum», a déclaré le 16 avril sur France 2 le candidat du Rassemblement national (RN) aux élections régionales dans les Hauts-de-France, Sébastien Chenu.

«On n’a pas à s'enorgueillir de ce qui se passe dans notre pays. Nous sommes lanterne rouge sur les vaccinations, nous déplorons plus de 100 000 morts. Le président de la République devrait reconnaître qu'il s'est trompé de chemin plusieurs fois», a ajouté le député du Nord.

Le porte-parole du RN a dit également avoir «de vraies difficultés» avec l'éventualité d'un pass sanitaire, «grand fantasme de l'Union européenne et de ce gouvernement [pour] fliquer constamment tous les Français», qui pourrait conduire à l'introduction d'«un implant» numérique.

«A partir du moment où on présentera tous un QR code sur notre téléphone, un jour viendra, c'est le grand fantasme du citoyen numérique, où on dira "au lieu de le présenter [avec] votre QR code, faites-vous un implant"», a déclaré Sébastien Chenu. 

«Toute notre santé serait sous contrôle», parce qu'«on peut imaginer que le pass sanitaire soit le début de ce qu'on appelle la numérisation de l'ensemble des données des citoyens», selon l'élu RN.

A propos de la réouverture de certains lieux, envisagée par le gouvernement à la mi-mai, Sébastien Chenu a souhaité «libérer les Français en premier [et] dès que possible». 

«Il ne faut pas commencer par rouvrir les frontières d'une façon incontrôlée mais libérer les Français là où ils travaillent [avec] des mesures territorialisées», a affirmé Sébastien Chenu, qui souhaite «en parallèle [un] maintien des aides» et appelle le gouvernement à «anticiper». «On ne peut pas dire que l’anticipation ait été le grand marqueur de ce gouvernement», a-t-il conclu.