Plusieurs rassemblements se sont déroulés le 6 mars à Rennes, Bordeaux, Rouen, Lyon ou encore Nantes en soutien aux organisateurs de la rave party Maskarade, qui s'était déroulée lors du Nouvel an à Lieuron (Ille-et-Vilaine).
Neuf personnes sont mises en examen et placées sous contrôle judiciaire dans cette affaire. La fête, qui avait réuni 2 400 personnes pendant 36 heures alors que les restrictions dues à l'épidémie étaient en vigueur, avait provoqué un tollé politique.
A Rennes, où une cinquantaine de personnes se sont réunies le 6 mars en début d'après-midi, selon Ouest France, l'un des membres du collectif Maskarade a accusé la préfecture d'interdire «la diffusion de musique amplifiée simplement à cause de la présence des teufeurs». «Ils peuvent nous interdire ce qu’ils veulent, ils ne nous empêcheront pas de lutter. La lutte c’est la joie, la lutte c’est la vie. Soutien aux inculpés de la Maskarade, soutien à tous les acteurs culturels alternatifs», a-t-il déclaré à la foule, rapporte le quotidien local.
Environ 700 manifestants ont été recensés à Lyon, d'après la préfecture du Rhône. Selon Le Progrès, les participants étaient rassemblés derrière cinq camions transformés en sound systems.
A Bordeaux, Sud Ouest souligne que la mobilisation est hebdomadaire et que le 6 mars encore, un cortège d'environ 1 500 personnes a défilé autour de trois camions équipés de baffles pour «une sorte de rave party mobile», écrit le journal. Même type de scènes à Rouen et Nantes, où les manifestants ont marché en musique.