France

«Insoutenables scènes de guérilla urbaine» : des policiers pris à partie à Beauvais

Des agents de police ont été la cible de tirs de mortiers d'artifice le 28 février au soir, dans un quartier du sud de Beauvais. Aucun policier n'a été blessé, selon un média local. La maire Caroline Cayeux a condamné des «actes intolérables».

Des policiers ont été pris à partie le 28 février au soir dans le quartier Saint-Jean à Beauvais, dans l'Oise, «avec caillassage de leurs véhicules, feux de poubelles et tir de feu d'artifice en leur direction», selon la maire Caroline Cayeux.

Une vidéo présentée comme montrant les incidents a été postée sur les réseaux sociaux.

Le média actu.fr affirme que des policiers municipaux et nationaux, des gendarmes et des pompiers se seraient rendus sur place, notamment pour éteindre des départs de feu dans des containers à ordures. La situation dans le quartier serait revenue au calme peu avant 23h, et une présence policière aurait été maintenue. Le site précise que ces affrontements auraient eu lieu rue Rabelais, dans le sud de la ville. Aucun policier n'aurait été blessé. 

Plusieurs responsables politiques ont condamné ces agissements à l'encontre des forces de l'ordre. Caroline Cayeux, élue divers droite avec le soutien de LREM, a parlé d'«actes intolérables», tandis que son premier adjoint a écrit sur Twitter que «ce qui s’est passé ce soir sur le quartier Saint-Jean à Beauvais est inadmissible, intolérable. Nos forces de l'ordre ont été vivement prises à partie. Je leur apporte tout mon soutien ainsi qu’à nos pompiers qui sont intervenus également pour éteindre des feux de véhicules».

Le président de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand a apporté le 1er mars sur Twitter son «soutien aux policiers municipaux et nationaux de Beauvais pris pour cible hier». «Tolérance zéro pour ceux qui s’en prennent à ces femmes et ces hommes qui risquent quotidiennement leur vie pour nous protéger et protéger la République», a ajouté le possible candidat de la droite à l'élection présidentielle.

Le député RN du Nord Sébastien Chenu a déploré qu'à Beauvais, dans sa «ville natale», «dans le quartier de [sa] jeunesse», se soient déroulées «ces insoutenables scènes de guérilla urbaine». «Il y a urgence à reprendre la situation en mains, ici comme partout !», a écrit le responsable politique.