France

Un syndicaliste CGT refuse de serrer la main de François Hollande en solidarité avec Air France

Alors que le Président de la République visitait le chantier naval de Saint Nazaire, il s'est retrouvé face à un ouvrier syndiqué récalcitrant à lui renvoyer la politesse, qui lui a reproché de ne pas condamner la «violence patronale».

C'est ce qu'on appelle un couac, que l'équipe de communication de François Hollande n'avait pas prévu. Sous l'oeil des caméras, Sébastien Benoît a ostensiblement toisé le Président de la République en geste de solidarité avec les salariés d'Air France, mais aussi de STX Nazaire, où une quarantaine d'emplois sont menacés.

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Deux une deuxième vidéo, qui montre la suite de l'échange, on peut voir les journalistes qui observent la scène être écartés par l'équipe de l'Elysée (à 1 minute)

D'ailleurs, le «non-serrage» de main semble être devenu une manière de montrer publiquement son désaccord avec les hommes politiques au pouvoir.

Ainsi, en février 2008, Nicolas Sarkozy, en visite au Salon de l'Agriculture avait essuyé un «vent» de la part d'un homme qui avait refusé de le saluer. Enervé, le Président avait vertement répliqué: «Alors casse-toi pauv'con»:

Echaudé par la polémique suscitée par ses propos, le Président Sarkozy essaiera même de garder son calme quelques semaines plus tard, lorsqu'une étudiante refusera ostensiblement de lui serrer la main devant les caméras:

Et dernièrement (mars 2014), c'est le Premier ministre, Manuel Valls, qui avait eu à subir le même sort lors d'une manifestation de pompiers.