Ce 9 février, le parquet de Paris a fait savoir à l'AFP que cinq personnes avaient été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les menaces de mort proférées à l'encontre de Mila, après la publication en novembre d'une nouvelle vidéo anti-islam.
Les cinq individus, âgés de 18 à 29 ans, ont été interpellés dans différentes régions de France et mis en garde à vue pour cyberharcèlement et menaces de mort. Les investigations sont menées par le pôle national de lutte contre la haine en ligne, récemment créé au sein du parquet de Paris.
L'adolescente iséroise avait déjà été la cible d'un violent déchaînement en ligne et de nombreuses menaces de morts après avoir lancé des injures envers le prophète Mohamed et l'islam dans une première vidéo diffusée en janvier 2020 sur les réseaux sociaux.