Ce 28 janvier, de nombreux internautes se sont mobilisés autour du mot-clé #LiberezChristophe, pour soutenir le restaurateur niçois placé en garde à vue la veille pour avoir ouvert son établissement malgré l'interdiction. Si la mobilisation a en grande partie été virtuelle, quelques personnes se sont néanmoins rassemblées devant le commissariat de Nice pour protester et apporter leur soutien au gérant du Poppies.
Réagissant au placement en garde à vue du restaurateur (et à la verbalisation de ses clients), certains internautes se sont indignés que «ceux qui sont censés faire respecter la loi, la bafouent allègrement», en référence à l'organisation d'une fête, en plein couvre-feu, au commissariat d'Aubervilliers.
«C'est ça la France à Macron !», s'est indigné un utilisateur de Twitter.
«Si tous les restaurateurs avaient ouvert en solidarité, le pouvoir n'en aurait pas fait un exemple d'avertissement», a jugé une autre.
«A Paris, il y a des restos clandestins qui accueillent des policiers et des magistrats. Mais à Nice, un restaurateur assume d'ouvrir et c'est le drame», a encore accusé un internaute.
Des messages de soutien pour le cuisinier sans-papiers
Tandis que de nombreux messages justifiaient l'acte du restaurateur par une volonté de désobéissance civile et de protestation contre l'impact économique des mesures de restrictions anti-Covid prises par le gouvernement, certains internautes ont estimé que la garde à vue était justifiée, l'homme ayant enfreint la loi.
De son côté, le journaliste militant Taha Bouhafs (parmi d'autres) a préféré faire part de sa solidarité avec le cuisinier sans-papiers du Poppies, placé en rétention.
Et de conclure : #LiberezLeCuisinier.