France

«Tentative d'assassinat» au couteau sur un policier dans un commissariat d'Amiens

Un ressortissant algérien de 44 ans est en garde à vue pour «tentative d'assassinat», après s'être introduit dans un commissariat d'Amiens armé d'un couteau et avoir tenté d'agresser un policier, sans faire de blessés, a appris l'AFP.

Selon le procureur d'Amiens, cité par l'AFP, un ressortissant algérien de 44 ans a été placé garde à vue pour «tentative d'assassinat», après avoir tenté d'agresser un policier dans un commissariat de la ville.

L'individu s'est présenté un peu avant 16h le 13 janvier dans un commissariat du centre-ville d'Amiens (Somme) en tentant d'agresser un policier, selon les informations du procureur d'Amiens, Alexandre De Bosschère, contacté par l'AFP. «Il sonne à l'entrée, et lorsque le policier présent lui ouvre la porte, il se précipite vers lui avec un couteau sorti en [sa] direction», a ainsi expliqué le procureur.

Amiens: tentative d'agression au couteau sur un policier dans un commissariat

«Le policier a eu le très bon réflexe de le maintenir par les bras et de reculer et n'a pas été touché par le couteau. L'homme a pu être maîtrisé sans provoquer de blessé», a-t-il raconté.

Un policier a été «légèrement égratigné au doigt en retirant l'arme, mais c'est une blessure indirecte lorsque l'auteur était déjà maintenu», a-t-il précisé.

Cet homme, de nationalité algérienne, est «inconnu de la police et de la justice pour des infractions». Si son identité est connue, sa personnalité et ses motivations «doivent encore être précisées», notamment pour déterminer son état psychiatrique, a poursuivi Alexandre De Bosschère.

Cet homme a «tenu des propos» en entrant dans le commissariat mais «nous n'avons pas de certitude» et ceux-ci «doivent être corroborés par les témoins présents», a-t-il ajouté.

«Ce qui est sûr, c'est qu'on a une agression, avec une arme blanche, délibérée sur un policier qui était en uniforme», qui n'a été «précédée de rien» et peut «avoir été préméditée», a résumé le magistrat.

La police judiciaire et le parquet d'Amiens ont été saisis de l'enquête. «Bien entendu, toutes les informations utiles remontent aux services spécialisés, notamment dans l'antiterrorisme [mais] on est pour l'instant sur une qualification de droit commun, en attendant d'en savoir plus sur son profil», a-t-il conclu.