France

Avignon : un homme abattu par la police alors qu'il menaçait des gens avec une arme de poing

Ce 29 octobre, un individu a menacé d'attaquer des gens dans la rue à Avignon, dans le Vaucluse, avec une arme de poing, avant d'être abattu. Aucun blessé n'est à déplorer. La piste terroriste a été écartée.

Un homme de 33 ans suivi pour des problèmes psychiatriques a été abattu ce jeudi 29 octobre à Avignon par la police alors qu'il menaçait des gens dans la rue avec une arme de poing, selon le parquet, qui écarte la piste terroriste.

«On s'écarte de la piste islamiste. L'homme avait un suivi psychiatrique et a tenu des propos incohérents», a indiqué à l'AFP dans l'après-midi le parquet d'Avignon, quelques heures après l'attentat de Nice où trois personnes ont été tuées dans une attaque au couteau décrite comme «islamiste» par le président Emmanuel Macron.

Appelée vers 10h par un passant signalant qu'un homme équipé d'une arme de poing de type pistolet menaçait des gens, des policiers sont intervenus. «L'homme a foncé sur eux avec son arme et a été tué par les forces de l'ordre», a expliqué un porte-parole de la police d'Avignon, ajoutant qu'il n'y avait pas eu de blessés.

Ça ressemble plus à un différend de voie publique car l'automobiliste roulait très vite et a failli renverser l'homme armé, qui l'a ensuite insulté

Confirmant une information du quotidien Le Monde, une source proche de l'enquête a indiqué à l'AFP que l'homme portait «un blouson bleu de la couleur de Génération identitaire». Parmi les personnes menacées par cet homme, «il y avait un automobiliste maghrébin», a ajouté cette source, «mais ça ressemble plus à un différend de voie publique car l'automobiliste roulait très vite et a failli renverser l'homme armé, qui l'a ensuite insulté».

Selon cette source, l'homme était «incohérent, presque incompréhensible».

Contacté par l'AFP dans la soirée, le parquet d'Avignon ne pouvait «ni confirmer ni infirmer l'information d'une appartenance de l'homme à une mouvance d'extrême droite».

Sur Twitter, une porte-parole de Génération identitaire, Thaïs d'Escufon, a déclaré : «Cet individu n'a jamais milité chez nous, personne ne le connaît». Elle a précisé que la veste portée par l'individu était en vente sur le site internet de l'organisation.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire.