France

Covid-19 : deux cas du variant britannique détectés à Lille

Le variant britannique du Covid-19 a été détecté dans les Hauts-de-France. Deux cas ont été découverts à Lille le 11 janvier, comme le rapporte l'Agence régionale de santé. Un autre cas est également suspecté chez un chauffeur de poids lourd.

Deux cas du variant britannique du coronavirus ont été confirmés à Lille le 10 janvier 2021 par un recours au séquençage, a annoncé l'ARS des Hauts-de-France le 11 janvier lors du lancement d'une campagne de tests à Roubaix, dont l'un des objectifs est de faire le point sur la présence de cette souche. Ces deux cas, qui datent de la fin du mois de décembre, se situent «sur Lille, dans le milieu professionnel médical», et sont «clos sur le plan du suivi épidémiologique», a expliqué devant la presse le directeur général de l'Agence régionale de Santé (ARS) des Hauts-de-France Benoît Vallet.

Une campagne de tests massive lancée à Roubaix

Pour un autre cas potentiel, chez «un chauffeur de poids lourd qui revenait d'Angleterre et a été dépisté à sa sortie du Royaume-Uni», les résultats du séquençage ne sont pas encore connus, a ajouté le directeur de l'ARS. «Nous aurons sans doute dans les prochains jours d'autres confirmations à faire ou ne pas faire», a-t-il estimé.

Au cours des six jours de la campagne de tests massive organisée à Roubaix, dont le coup d'envoi a été donné le 11 janvier, tous les échantillons positifs seront d'abord envoyés au CHU de Lille «pour un premier screening qui donnera un résultat dans la journée» puis au CEA à Evry pour un séquençage.

Avec six salles ouvertes pendant six jours, cette campagne de tests a la capacité de soumettre à un double test – PCR et antigénique – 30 000 personnes. «Ce sera une opération d'envergure et, je crois, qui fera date dans l'analyse épidémiologique et la lutte contre la diffusion de ce virus», a assuré le secrétaire d'Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail Laurent Pietraszewski, en visitant l'un des six centres, avant d'ajouter : «Elle permettra d'avoir une étude précise sur ce qu'est la diffusion ou pas du variant anglais sur notre territoire et d'avoir un regard sur les différents tests qui nous sont proposés.»