France

Des proches de la maire de Paris lancent une «plateforme d'idées» en vue de sa candidature en 2022

L'entourage d'Anne Hidalgo est sur le point de lancer une nouvelle plateforme de réflexion pour faire avancer des idées en vue d'une candidature de la maire socialiste en 2022.

Les proches d'Anne Hidalgo s'apprêtent à lancer une «plateforme d'idées» en vue d'une possible candidature de la maire PS de Paris à la présidentielle de 2022, a appris l'AFP le 10 janvier auprès de son entourage, confirmant une information du Parisien.

«Il s'agit d'une plateforme d'idées, pilotée par Emmanuel Grégoire», premier adjoint de l'édile socialiste, «et l'entourage proche de la maire. La plateforme est là pour avancer sur des idées», a indiqué l'entourage de la maire de Paris à l'AFP.

Alors qu'elle a longtemps répété, en public comme en privé, qu'elle n'avait pas l'intention de briguer l'Elysée, Anne Hidalgo s'est montrée moins catégorique ces dernières semaines, jusqu'à poser les jalons d'une candidature potentielle pour 2022.

Eviter un second tour Macron-Le Pen

Dans un entretien au JDD le 9 janvier, elle a affirmé qu'elle prendra «toute [sa] part» à la présidentielle, sans plus de précisions. «Les Français ne veulent pas qu'on les enferme dans un second tour Macron-Le Pen», a seulement ajouté Anne Hidalgo, largement réélue maire de Paris en juin dernier.

«Un chemin est désormais engagé et, depuis septembre, le contexte politique a bougé», a déclaré au Parisien Emmanuel Grégoire avant de compléter : «Une demande d'union et de rassemblement de la gauche a pris forme. Et Anne est l'une des personnalités qui peut incarner à la fois la continuité et le dépassement».

Ces dernières semaines, Anne Hidalgo a soigné ses pairs au PS et «a vu tous les gens qui comptent à gauche», selon un proche de la maire de Paris. Elle a ainsi déjeuné à l'Hôtel de Ville avec François Hollande, revu Laurent Fabius et s'est rabibochée avec le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.

Celui-ci a de nouveau estimé le 10 janvier sur Radio J que s'il «ne [savait] pas si elle était candidate», il considérait qu'elle «serait une excellente présidente», tout en alertant sur la nécessité d'un candidat commun à la gauche et aux écologistes pour éviter un duel Macron-Le Pen au deuxième tour.