France

Colmar : un prêtre roué de coups dans son église

Un prêtre de l’église Saint Paul à Colmar a été violemment agressé par un individu refusant de quitter le cœur de l’église avant l’office religieux. L'homme a été depuis interné dans un établissement psychiatrique.

Un prêtre a été roué de coups par un individu à Colmar (Haut-Rhin) au sein de l'église Saint-Paul le 5 janvier, alors que l'homme d'église s'apprêtait à commencer son office religieux, rapporte le quotidien régional L'Alsace.

L'agresseur, inconnu de l'homme d'église ainsi que des fidèles, était assis non loin de l'autel lorsque le vicaire lui a demandé de rejoindre l'assistance pour pouvoir commencer la messe, précise le quotidien. C'est alors que l'individu très énervé a refusé d'obtempérer en tenant «des propos d’abord surprenants, puis menaçants», indique le procureur de Colmar Catherine Sorita-Minard citée dans les colonnes du quotidien régional.

L'homme interné dans un établissement psychiatrique

Le prêtre aurait alors essayé de calmer l'homme sans succès. Ce dernier a alors tenté de lui assener un coup de tête avant de le rouer de coups de poing. Au sol, le prêtre a alors reçu plusieurs coups au visage. Les fidèles présents dans l'église se sont interposés pour maitriser l'individu avant l'intervention de la police. Les forces de l'ordre ont également été menacées par l'agresseur qui aurait déclaré vouloir prendre leur arme pour tuer le prêtre comme le précise L'Alsace. L'homme aurait continué ensuite d'être violent dans l'enceinte du commissariat.

Selon les information du quotidien régional, l'homme est connu de la justice pour des faits de violences. Il a été hospitalisé d’office dans un établissement psychiatrique.

Le parquet a ordonné une expertise psychiatrique «afin de déterminer si son discernement était ou non altéré ou aboli au moment des faits, et donc s’il était responsable pénalement», précise l'Alsace.

La représentante du ministère public a souligné qu'à ce stade l'enquête «rien, dans le comportement de cet homme, ne laisse penser que ces faits ont été commis en lien avec une radicalisation religieuse, ou pour des raisons racistes».